Frisco.

 

Golden Gate

 

 

 San Francisco... rien que cela !!!  Combien d'images médiatiques, de noms célèbres et de références cinématographiques ne peut-on réunir en une seule ville.  Du « Golden Gate », projet colossal resté des années durant le plus long pont suspendu du monde à la Silicone Valley (Apple, Google, Facebook, Intel, Hewlett-Packard…) berceau de la haute technologie dont le PIB équivaut à lui seul celui d’un pays comme le Chili en passant par Alcatraz que l’on ne présente plus, « Frisco »  est la quatrième ville des USA en population et la deuxième en densité.  La ville accueille également les prestigieuses universités de Stanford et Berkeley, les « 49ers » au football américain, les « Giants » au baseball et les « Warriors » au basket-ball.  Son légendaire « Cable car » n’est plus à présenter et est l’une des curiosités les plus appréciées des touristes au même titre que ses maisons victoriennes plus connues sous le nom de « old painted ladies ».  Comme dans toutes les grandes villes au monde, « Frisco » a son « Chinatown » considéré comme le plus pittoresque des States ! 

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Hollywood n’est pas en reste non plus, « Le prisonnier d’Alcatraz » avec Burt Lancaster et Karl Malden en 1962, « Bullitt » en 1968 avec Steeve Mc Queen et Jacqueline Bisset et la célèbre course poursuite en Mustang passant, entre autre, par la mythique Taylor Street» (Voir plus loin où je me prends pour Mc Queen…), « Prends l’oseille et tire-toi » de Woody Allen en 1969, « L’inspecteur Harry » avec Clint Eastwood en 1971, « Conversation secrète » de Francis Ford Coppola avec Gene Hackman en 1973, « Magnum Force » avec Clint Eastwood qui reprend du service dans le rôle de l’inspecteur Harry, « La tour infernale » avec une pléiade d’acteurs en 1974,  le troisième retour de Clint Eastwood dans « L’inspecteur ne renonce jamais » en 1976, « L’invasion des profanateurs » avec notamment Leonard Nimoy et Jeff Goldblum en 1978, « L’évadé d’Alcatraz » en 1979 avec une fois encore Clint Eastwood, « 48 Heures » avec Nick Nolte et Eddie Murphy en 1982, « Le retour de l’inspecteur Harry » en 1983 avec… Clint Eastwood, « Dangereusement vôtre » avec Roger Moore dans le rôle de James Bond en 1985, « Star Trek 4 : Retour sur Terre » de et avec Leonard Nimoy et avec William Shatner en 1986, « L’inspecteur Harry est la dernière cible » avec Clint Eastwood bien sûr en 1988, « 48 heures de plus » toujours avec Nick Nolte et Eddie Murphy en 1990, « Fenêtre sur Pacifique » avec Melanie Griffith et Michael Keaton en 1990, « Basic Instinct » avec Michael Douglas et Sharon Stone en 1992, « Madame Doubfire » avec le regretté Robin Williams en 1993, « Meurtre à Alcatraz » avec Christian Slater et Kevin Bacon en 1995, « Rock » en 1996 avec Nicolas Cage et Sean Connery, « The Game » avec Michael Douglas et Sean Penn en 1997, « Le flic de San Francisco » avec Eddie Murphy en 1997, « Le célibataire » en 1999 avec Renée Zellweger, « Sweet November » avec Keanu Reeves et Charlize Theron en 2001, « Un mariage trop parfait » avec Jennifer Lopez et Matthew Mc Conaughey en 2001, « Instincts meurtriers » avec Samuel Lee Jackson, Andy Garcia et Ashley Judd en 2004, « A la recherche du bonheur » avec Will Smith en 2006, « Zodiac » en 2007 avec Robert Downey JR… constituent les principaux tournages ayant pris pour décor les rues de San Francisco, sans oublier la série et le dernier film en date du même nom.

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Revers de la médaille, « Frisco » abrite un grand nombre de SDF dont une grande majorité refuse l’aide des pouvoirs publics.  A cela vient s’ajouter une politique de récession dans les années 80 où Ronald Reagan a fait fermer un grand nombre de centres qui s’occupaient de vétérans du Vietnam les abandonnant à leur triste sort, sans remerciement aucun pour les services rendus.  Résultat, la ville détient le triste record de « homeless » et schizophrènes de la planète.  Vous ne ferez pas 100 mètres sans croiser un mendiant, un handicapé sévère, unijambiste ou aveugle perdu au milieu d’un carrefour ou à la dérive à contre sens de la circulation, un excité vous agressant verbalement parce que vous avez un t-shirt bleu ou rouge ou juste parce que vous le regardez, un drogué cadavérique, édenté et manifestement en bout de course qui ne cachera même plus sa quête en affichant un panneau : « no lies, just need beer »,…et j’en passe. 

Par convenance et décence je n'ai pas tenu à tirer de clichés de ces gens mais le clash entre leur univers et le nôtre est déconcertant et en ferait réfléchir plus d'un,  habitués à se plaindre d'aise...  Les trois photos ci-dessous sont tirées d'internet et ne représentent qu'un pâle aperçu de la réalité. A posteriori, je me dis que l'écriture de ce blog est motivé par la réalisation du livre souvenir de France mais, que toute proportion gardée, il tire également sur le reportage.  A ce titre, je me dois donc de faire fi de certaines considérations morales et rapporter tout, l'agréable comme le moins beau...

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Cette population a tellement gangréné la ville qu’elle passe maintenant totalement inaperçue, au point que San Francisco a la réputation d’être la plus tolérante des Etats-Unis et, quel que soit votre look, votre singularité ou différence, personne ne se retournera sur vous.  On y tournerait « Men in black » que le « neuralyzer » n’y aurait aucun intérêt…   

Nous logeons en plein centre-ville.  Tout comme dans notre petit coin de paradis Marchinois, nos nuits dans les parcs et déserts ont été des plus silencieuses et reposantes si ce n’est, par moment, une clim un peu trop bruyante.  En ville, ce sera tout différent d’autant que nous sommes en période d’Halloween et qu’une surprise de taille, rassemblant des milliers de personnes animera les rues de jour comme de nuit…  Pour couronner le tout, notre chambre est située juste à côté du seul et vieil ascenseur de l’hôtel et la machine à glaçons de l’étage est accolée à un de nos murs.  

C’est dans Financial District que nous prendrons le dîner. 

Osha Thaï est situé dans le quartier branché des affaires, il offre une cuisine raffinée et fusion.

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Sashimi de saumon et canard au miel pour France, une salade de bœuf de Kobe, nouilles sautées de bœuf aux épices et pad thaï pour moi et Catherine. 

Un régal, les saveurs nous rappellent celles goûtées il y a à peine an…

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Après une courte nuit, je fais un petit café à mes princesses et nous décidons de prendre le petit-déjeuner dans « Chinatown ».  En ville, le parking est toujours payant et il n’est pas possible de se garer ailleurs que dans des emplacements privés (question de sécurité) pour un prix variant de 25 à 90$/nuit.  Notre parking nous ayant coûté 35$, nous décidons d’y laisser notre Grand Cherokee et de visiter le centre de « Frisco » à pied grâce aux transports en communs.  Notre attirance naturelle pour l’Asie ne nous autorisait pas à passer à côté du « Chinatown » le plus réputé des USA.  Inutile de préciser que Catherine dispose du plan de la ville bien en tête et que, dès la sortie de l’hôtel, elle nous dirigera en direction de l’incontournable « Cable car » qui nous y conduira.  A peine sortis, nous entrons sur un grand boulevard qui, à notre grande surprise, est noir de monde alors qu’il est à peine 7h du mat. 

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L’artère semble interdite à la circulation et est bordée de barrières nadar.  Le ciel est très menaçant mais cela ne  semble inquiéter personne.  Certains crient, d’autres chantent et tous arborent les couleurs orange et noir ce qui nous fait penser qu’il s’agit probablement d’une fête locale liée à Halloween.  Seuls les véhicules de la police, du corps des pompiers et les ambulances empruntent, toutes sirènes hurlantes, Market Street.  Tous les 2 à 300 cents mètres, nous croisons une camionnette de la télévision, des caméras et présentateurs prêts à intervenir. 

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Mêmes les SDF, schizophrènes et autres exclus semblent à la fête.  

Catherine, généralement si bien renseignée est tout aussi perdue que France et moi, est-ce une manif ?     Un temps nous hésitons à poser la question de savoir ce qu’il se passe de peur de passer pour de vrais extra-terrestres tant la raison de cette agitation paraît évidente.  Tant pis, je me lance, n’est-on pas dans la ville de la tolérance ?  Je regarde bien autour de moi et m’approche d’un couple de jeunes d’une trentaine d’années.  Lorsque je leur demande ce qu’il se passe, je comprends directement à leurs têtes déconfites que je viens de poser « LA question » que même E.T. ou Alf n’auraient pas posée...  Un long silence suit et ils me regardent des pieds à la tête en se demandant si je suis en train de me moquer d’eux ou si je sors d’un coma prolongé…  Au lieu de me répondre ils me demandent à leur tour : « Where are you from ? »  Ouille, là c’est certain ils me prennent pour un vrai taré.  Habituellement, très fier de mes origines françaises et également parce que les Américains connaissent mieux la France que la Belgique, je réponds « I’m from France ».  Mais là, je ne peux faire cela à mes compatriotes et les faire passer pour des débiles, il faut donc trouver un subterfuge…  Je réponds donc « I’m from Belgium ».  Ouf, ils ne connaissent pas et vu leurs têtes je vois bien qu’ils pensent que « Belgium » est dans une autre galaxie et que je suis passé entre les mailles du filet des « Men in black »…  Tout naturellement ils me disent : « The Giants are champions » et se retournent probablement pour éviter toute autre question « débile » de ma part.  Cool, je sais maintenant que les « Giants » sont champions mais champions de quoi ?  Oserais-je me renseigner ?  Allez zou, au diable le ridicule, je cherche d’autres victimes.  Un gars d’une cinquantaine avec une jeune demoiselle à ses côtés feront l’affaire.  L’air décontracté, je m’avance et commence par présenter mes excuses pour la question qui va suivre mais que j’aimerais savoir si les « Giants » jouent au basket ou au baseball…  Directement ils me confirment que c’est du Baseball et qu’ils viennent de remporter le « World Series Champions »  pour la troisième fois ces 5 dernières années.  Cette compétition est le pendant de la coupe du monde de football.  A ce moment précis j’ai compris que les « Giants » étaient au Baseball ce que la « Seleçäo » est au football et que je venais en plus de demander à un Brésilien s’il jouait au football ou au rugby…  D’autant qu’avec un minimum d’observation, personne ne portait le « marcel » du basketteur, des photos de joueurs de baseball décoraient les magasins, lampadaires et murs de la ville, les gens se promenaient avec des battes et des gants,…etc.  En plus d’être d’une autre galaxie, je passais pour un crétin… 

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Du coup, à la question inévitable : « Where are you from ? » j’eus envie de répondre que je m’appelais « Bart De Wever et que je venais d’Anvers en Belgique » mais je me contentai de « Belgium » et, comme pour me dédouaner de mon ignorance, de préciser que le baseball n’était pas pratiqué chez nous…  Visiblement, ils ne m’en tinrent absolument pas rigueur et semblaient même convaincus de notre bonne foi sans remettre en cause nos facultés intellectuelles.  Le père nous précisa fièrement que c’était la première fois que sa fille ratait une journée d’école depuis 6 ans mais que cela en valait vraiment la peine, ce à quoi je ne pus seulement répondre que France loupait également l’école mais que leur pays en valait également le coup.  En quelques mots la flatterie venait de m’aider à passer du crétin congénital au sympathique touriste européen. 

Nous frayant un chemin parmi la foule de plus en plus dense, nous repartons en direction de « Chinatown ».  Je vous passe les détails de tous les excentriques que nous croiserons et reprendrai notre récit au pied du « Cable Car ».  Comme dans toute ville, non seulement rien n’est gratuit mais surtout tout est cher…  Les quelques centaines de mètres en « Cable Car » reviennent à 6$/pers.  Soit, l’expérience est unique, le cadre également et la pente est raide alors embarquons !

Vidéo du "Cable Car" :

 https://www.facebook.com/video.php?v=10205198662755662&set=vb.1518488125&type=2&theater

 

 

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Après 200 mètres d’ascension, nous devons stopper car un camion bloque notre progression.  Malgré 10 minutes de vaines recherches, il nous faut constater que le chauffeur-livreur est introuvable et notre « Cable Car » doit se résoudre à faire marche arrière, le temps que la police libère la route.  Nous sommes dès lors contraints de rejoindre Chinatown à pattes…  De nouveau à hauteur du camion, responsable de notre marche forcée, nous croisons le chauffeur venu récupérer son véhicule.  Une vieille chinoise ayant, elle aussi, dû faire le trajet à pied à cause de lui, commença à l’insulter dans un dialecte tout à fait inconnu mais dont le ton trahissait à merveille la rage qui l’envahissait.  Lui n’en n’avait cure et pris même le temps de passer un coup de fil avant de libérer le passage.  Arrivés au deux tiers de la montée nous avons vu repasser notre « cable car » avec des passagers plus chanceux ce qui eut pour conséquence de relancer les grognements de notre petite vieille asiatique. 

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A notre grande surprise,  Chinatown est désert et la petite pluie qui s’est décidée à tomber nous refroidit assez bien d’autant qu’aucun de nous n’est chaudement vêtu. 

Chinatown

Nous entrons dans le premier « magasin » (tirant plutôt sur la « pharmacie traditionnelle »)  qui vient d’ouvrir ses portes et tombons dans une véritable « caverne d’Ali baba » où, comme je le craignais, on refusa que je prenne des photos…  On m’a interdit de prendre des photos mais pas de filmer…  Ci-dessous quelques images volées au passage comme j’ai pu.  (Pas bien ça…oups) 

Vidéohttps://www.facebook.com/video.php?v=10205198734917466&set=vb.1518488125&type=2&theater 

Le magasin est rempli de grands bocaux avec des inscriptions en chinois et de temps en temps une étiquette en anglais.  Généralement les prix varient en fonction de la grosseur ou de la maturation des produits.  Ainsi un produit séché depuis de nombreux mois sera plus cher.  Vous pourrez y acheter des cornes entières, en rondelles ou en poudre, des centaines de variétés de champignons, d’hippocampes, de pétoncles et concombres de mer de toutes tailles, le plus souvent séchés (voir explication ci-dessous), un nombre incalculable d’insectes, de vers et d’organes en tous genres...   

Concombre de mer

Le concombre de mer : 

 

  1. 1.    Le concombre de mer, une holothurie en termes scientifiques, n’a rien d’un légume. C’est un animal marin qui peut mesurer de deux centimètres à deux mètres de longueur ! Loin d’être un champion de la vitesse, il avance à la manière d’une limace, de 15 ou 20 cm par heure en moyenne.
  2. 2.    Le concombre n’a pas de poumons. Pour respirer, il pompe l’eau de mer par son anus. L’oxygène contenu dans l’eau est transféré à un système respiratoire interne. Le système redirige ensuite l’oxygène vers les cellules du concombre.
  3. 3.    On peut décrire le concombre de mer comme un tube de muscle mou couvert de pattes. Il possède une bouche entourée de tentacules à une extrémité, et un anus à l’autre. Certaines espèces possèdent des dents qui protègent l’entrée de leur derrière
  4. 4.    Certains poissons s’en servent comme hôtel. Ils s’installent confortablement dans ses intestins en entrant par son arrière-train. Ils vivent à l’intérieur du pauvre concombre en dévorant ses organes internes. Ils ont même droit à un buffet à volonté puisque le concombre a la faculté de se régénérer !
  5. 5.    Le concombre de mer n’est pas que bizarre, il sert aussi à l’humain. On le pêche pour en faire du dentifrice, du shampoing, des médicaments et… de bons petits plats. Chaque année, les Chinois en mangent jusqu’à 3 000 tonnes, séchées ou salées ! Au Canada, on pêche le concombre de mer dans les eaux de Terre-Neuve.
  6. 6.    Les concombres de mer ont beau être mollassons, ils sont adaptés à toutes les températures. Ils vivent autant dans l’Antarctique que dans l’océan Indien, autant dans les abysses que dans les eaux peu profondes.
  7. 7.    Le concombre n’a pas fini de nous épater. Dans les dernières années, on en a découvert plus de 30 nouvelles espèces. 

Toutes ces petites bêtes m’ont vraiment mis en appétit alors il est grand temps de partir à la recherche de notre petit déjeuner dans un Chinatown qui doucement s’anime.  La pluie a redoublé d’intensité, nous commençons à être vraiment trempés et notre tenue pour le moins estivale en étonne plus d’un…  Dans le haut de la ville les magasins de souvenirs, gadgets et autres pharmacies font place aux petits commerces de nourriture.  On y trouve un peu de tout, du concombre frais aux poissons dans les aquariums géants ou tortues que l’on choisit vivantes… 

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Sages nous rentrerons d’abord dans une espèce de petite boulangerie où nous commanderons 2 cafés et 2 petites pâtisseries que nous dégusterons debout en slalomant entre les clients servis et ceux qui attendent patiemment… Le petit café nous réchauffera mais la mise en bouche n’a pas suffi à rassasier notre petit T-rex de France.  En sortant nous sommes…enfin surtout France est attirée par une odeur de canard laqué, vous voyez l’image du « toon » attiré par une odeur alléchante… c’était exactement cela ! 

C’est ainsi que France s’est enfilé un quart de canard laqué à elle seule, nous avons juste eu droit à le goûter. Catherine et moi avons dégusté de superbes dim sum de compétition pour à peine 3$. 

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Le premier petit magasin était surprenant, le petit-déjeuner très sympathique mais ensuite…  il faut bien reconnaître que nous sommes restés sur notre faim.  Honnêtement nous n’avons pas trouvé Chinatown terrible.  On se serait plutôt cru dans un « Matonge » asiatique … 

Refroidis tant par les conditions climatiques que par le quartier, nous décidâmes de rejoindre le centre-ville, « downtown » comme on dit ici.  C’était sans compter sur l’animation des World Series qui rendait le bas de la ville quasi inaccessible.  Les barrières « nadar » avaient transformé «downtown » en un véritable labyrinthe où les fans se pressent aux premiers rangs en attendant le passage de leurs vedettes, les télévisions font leurs réglages et interviewent les passants, les vendeurs de rue se font une concurrence sur la vente de casquettes, t-shirts, parapluies, battes gonflables, balles, gants,…aux couleurs orange et noires des Giants. 

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Les BBQ de rue se succèdent et il est possible de grignoter des hot-dogs tous les 50 mètres. 

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Les « schizos » se sont donnés rendez-vous et semblent encore plus excités par la foule.  Après un détour de plus de 3km, nous sommes enfin à notre chambre d’hôtel où je prendrai une bonne douche avant de suivre durant 15-20 minutes la retransmission du défilé, en live sur toutes les chaînes, des « Super stars » du baseball.

Extrait de la retransmission :

https://www.facebook.com/video.php?v=10205199085006218&set=vb.1518488125&type=2&theater

 

Evitant Civic Center toujours bouclé par la police, c’est en voiture que nous nous dirigeons ensuite vers Alamo Square, célèbre pour son alignement de jolies maisons victoriennes baptisées affectueusement « old painted ladies ».

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Les places de parking sont décidément une denrée rare à San Francisco, je décide donc de laisser France et Catherine aux abords du parc afin de prendre quelques clichés pendant que je tournerai comme satellisé autour d’Alamo Square…

Le temps n’étant pas de la partie, les filles ne s’attardent guère et nous filons ensuite vers Russian Hill.  

Inspiré par quelques films mémorables, j’ai hâte de m’essayer à dévaler les impressionnants dénivelés de Taylor Street plongeant vers la Baie avec en toile de fond l’île d’Alcatraz…

 

Remake de "Bullit" à une allure raisonnable pour ne pas trop attirer l'attention :

https://www.facebook.com/video.php?v=10205199552537906&set=vb.1518488125&type=2&theater

 

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Nous gravissons d’abord Filbert Street, rue la plus abrupte de San Francisco affichant une pente de 31,5 %, flânons ensuite dans les boucles de Lombard Street pour atteindre le lieu du tournage de Bullitt…

 

"Lombard street"

 https://www.facebook.com/video.php?v=10205198821439629&set=vb.1518488125&type=2&theater

(Au milieu de la photo de "Lombard street", vous pouvez remarquer un véhicule n'ayant pas respecté le "Do Not enter" (Sens interdit) et qui peinera à redescendre en marche arrière...) 

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Avant que le soleil ne se couche, il est temps de se diriger vers le Presidio et le Golden Gate Bridge que nous admirerons de Baker Beach.

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Même si Fisherman’s Wharf est réputé pour être très, voire trop touristique, cet ancien quartier de pêcheurs mérite le détour, ne fut-ce que pour ses célèbres otaries du Pier 39…

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C’est au « Crab House » que nous prolongerons notre soirée, profitant de la lumière qui décline sur le Golden Gate et les cris des otaries dans le couchant.

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Au menu le « festin de killer crabe » rôti à la sauce à l’ail dont la maison a le secret…  Un vrai délice !

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Vidéo des otaries au "Pier 39" :

https://www.facebook.com/video.php?v=10205199654660459&set=vb.1518488125&type=2&theater

Après une plus courte nuit encore que la veille, fêtes d’Halloween et Giants obligent, c’est avec empressement que nous mettrons le cap vers la Pacific Coast Highway 1.

 

Les villes ne sont décidément pas notre tasse de thé… à suivre.