Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
France aux 4 coins du globe
25 octobre 2014

Premiers pas en Arizona.

Premiers pas en Arizona.

IMG_0632

La petite baignade de la veille, le restaurant mexicain et, très certainement, le contrecoup du jet-lag nous avaient tous bien assommés. Je me réveillerai cependant à 5 heures du matin, poursuivrai la rédaction du blog et déciderai finalement de réveiller mes princesses vers 8 heures du matin.

Pendant que Catherine s’occupera du check-out, je me battrai avec les divers ATM afin d’en trouver un qui acceptera ma carte.  C’est dans un « Walmart » (grande surface avec buffet traiteur) à quelques miles de l’hôtel que nous nous ravitaillerons.  Nous n’y retrouverons pas la variété, ni la finesse du « Whole Foods Market» et nous contenterons donc de quelques viennoiseries et autres cookies plus industriels accompagnés de deux cafés glacés. Profitant du rayon vêtements, Catherine achètera deux pantalons et une ceinture pour deux francs six sous.

Quelques clichés qui nous paraissaient représentatifs du décor qui s'offrait à nous : (Petites collines, Motel, cactus,…)

IMG_0677

IMG_0633

IMG_0635

IMG_0642

IMG_0647

Notre prochain grand rendez-vous est le Grand Canyon situé à 500 miles via les « Interstates ». Nous avons donc prévu de couvrir cette distance sur deux jours afin de nous laisser le loisir de visiter quelques centres d’intérêt dans la région. La première curiosité dans laquelle nous nous arrêterons est le petit hameau de Wickenburg. 

IMG_0691

Wickenburg; petite ville authentique qui sort tout droit de la fin du XIXè siècle, tire son nom d’un Autrichien venu y faire fortune après avoir découvert un gisement d’or lui ayant rapporté 30 millions de dollars.  Les devantures d’époque des magasins lui donnent un cachet très « Western ».  Les rues sont décorées de personnages célèbres ou simplement représentatifs de ceux ayant contribués à sa naissance.  Un petit bouton poussoir enclenche le récit d’une tranche de vie ou de coutumes oubliées visant à nous informer sur la conquête de l’Ouest.  

Comme l'histoire de cette jeune dame venue enseigner et trouver un mari.  Elle devait ensuite laisser la place à une autre pour s'occuper de son foyer...

IMG_0689

 

Là où le cheval de fer s'arrêtait, une ville poussait comme un champignon.

IMG_0718

 

Ces nouvelles cités attiraient de nouveaux colons en quête de réussite sociale telle cette afro-américaine dont le seul talent était de faire la cuisine.. Son intuition fut bonne car des quelques tentes rudimentaires du début, elle fonda le premier hôtel de la ville...

IMG_0721

 

Les gisements d'or qui n'ont contribué à faire la fortune que de très peu de veinards.  La majorité des personnes ayant vraiment profité de cette ruée vers l'or sont les exploitants de commerces comme les saloons, hôtels, selleries, épiceries, quincailleries,...etc

IMG_0722

 

Une partie des colons étaient Mexicains; eux aussi voulurent profiter de cette manne céleste...malheureusement, trop rare. On l'ignore souvent mais les vaqueros mexicains ont tout appris aux colons européens en ce qui concerne l'art de guider le bétail...

IMG_0751

 

Les cow-boys vivaient des semaines durant loin de toute civilisation, reclus dans un monde plutôt viril. Leur seul souhait une fois de retour en ville, retrouver un semblant de chaleur féminine. Un débouché que certaines femmes de l'Est ont mis à profit...

 

IMG_0759

 

Wickenburg est sorti de terre tellement vite que la population n'a pas eu le temps de construire une prison.  Pour y remédier, ils enchaînaient les criminels à un arbre; "The Jail Tree"

IMG_0767

 

Ne vous étonnez pas de croiser une grosse mygale ou un crotale, la ville en est remplie…  à plusieurs reprises, nous avons sursauté en tombant nez à nez avec l’une de ces charmantes créatures.  Heureusement, elles ne sont pas plus réelles que les personnages mis en scène et illustrent simplement la faune locale.  Une habitante nous expliquera d’ailleurs n’avoir vu qu’une seule fois une araignée traverser la rue et qu’elle s’est arrêtée pour ne pas l’écraser. Depuis lors, elle ne passe plus à pied dans ce coin sachant que son terrier ne doit pas être bien loin…  Son mari a vu un scorpion et deux serpents.  Vous avouerez que pour ce couple de septuagénaires, c’est quand même fort peu.  Malgré tout, ils conseilleront à France de ne pas se promener en slashs en dehors de la ville mais, à l’image des cow-boys, avec des chaussures hautes très solides car il y a de fortes chances que dans le désert nous en rencontrions.  

IMG_0709

 

On ne peut parler de la faune locale sans évoquer notre bon vieux "Bip-Bip"... Ici, on l'appelle "roadrunner" et il tient plus du coucou que de l'émeu... Nous, on l'a rebaptisé "l'oiseau le plus con de l'Ouest" car il a pour manie de suivre, à toute allure, les diligences, les trains de marchandises et, aujourd'hui, les voitures... 

Bip bip et vil coyote montage

La plupart du temps, nous nous efforçons d’éviter de faire des généralités mais si l’on nous demande quelle image nous avons de l’américain en Arizona, nous pensons de suite au « cow-boy » plutôt bien bâti avec son chapeau et ses « santiags ».

A peine arrivés dans Wickenburg, nous en voyons sortir l’archétype d’un magasin.  Je le montre à Catherine et France en leur disant que je vais aller le prendre en photo.  Elles me disent de laisser tomber et de foutre la paix à ce bonhomme qui n’a pas l’air très commode…  Qu’à cela ne tienne, l’air ne fait pas la chanson, je stoppe notre jeep à sa hauteur et descends de voiture, armé de mon « Canon ».  Me voyant approcher, Bruce s’arrêta de charger l’arrière de son gros pick-up et s’appuya sur la carrosserie en me fixant du seul œil que j’apercevais sous son stetson.  Un instant, j’ai cru que lui aussi sortirait son canon…  Sans me démonter, je pris mon air le plus sûr et décontracté en me présentant et lui expliquai que cela pouvait sembler étrange mais qu’il représentait pour nous l’image type du cow-boy de l’Arizona avec son chapeau, ses chaussures et son gros pick-up. Il marqua un temps avant de me dire de sa grosse voix « Ok man ».  Pendant que je le prenais en photo sans insister plus pour qu’il prenne la pose, il continua à charger ses courses en riant gravement.  Je le remerciai et il s’approcha de moi en me tendant la main pour se présenter.  Bruce nous souhaita un excellent voyage.  Je rengainai donc mon Canon en le voyant s’éloigner sur sa monture en chantant : « I’m a poor lonesome cow-boy… »  

IMG_0684

IMG_0685

 

Au détour d’une rue, nous admirions les réalisations exposées dans la vitrine d’un sellier (artisan spécialisé dans la confection de stetsons, santiags, ceintures porte-pistolets ciselées et bien sûr, de selles westerns) lorsque l’aimable commerçant nous invita à entrer. 

IMG_0692

 

IMG_0700

Fièrement, il nous fera découvrir son univers, ses créations et pièces de collection. Nous verrons son atelier,

IMG_0707

ses moules de différentes tailles utilisés pour la confection des stetsons, de multiples modèles de bottes en peau de lézard, autruche ou serpent, ainsi que quelques ornements pour chapeaux et autres selles. A titre d’information, les stetsons débutent à 200 dollars, les bottes vont de 800 à 3 500 dollars et comme pour toute pièce unique dans une matière noble, les prix n’auront de limite que celle de votre carte de crédit.

IMG_0708

Ses clients viennent du monde entier, il y a ceux qui franchissent la porte de son magasin (locaux ou cow-boys de passage à l’occasion de rodéos organisés dans la ville) mais également ceux qui commandent par téléphone ou par internet. L’entrée de l’un de ceux-ci sonnera pour nous l’heure de prendre congé. 

IMG_0703

Avant de reprendre la route nous nous désaltérerons dans un saloon assez « typique ». L’intérieur est sombre et juste illuminé par quelques néons publicitaires, deux cow-boys Budweiser à la main sont adossés au grand zinc, plusieurs machines à jeux clignotent et couinent par intermittence, quelques billards attendent les joueurs, trois télévisions rediffusent les derniers matchs de base-ball, hockey sur glace et football américain du week-end, une pancarte rappelle que les armes ne sont pas autorisées dans l’établissement et, dans le fond, une petit scène où de vieux micros et baffles patientent jusqu’au prochain show « country ».   

IMG_0728

IMG_0729

IMG_0742

IMG_0739

 

IMG_0743

IMG_0740

L’aimable serveuse nous servira deux bières et un soft pour France.

Je crois tenir un bon cliché et demande à France de mimer un partie de billard une Budweiser vide à la main. La serveuse accourt sur le champ, blême, en nous demandant de la lui enlever. Quel impair ! Cela pouvait visiblement lui coûter gros (tout comme à nous d’ailleurs…parents indignes va !)

Voici diverses photos comme l'incontournable distributeur à journaux, un vieux cinéma ou encore le pick-up qui, en Arizona, représente 80 à 90 % des véhicules.

IMG_0747

IMG_0750

IMG_0752

 

Pour rappel, nous avions prévu deux jours pour nous rendre au Grand Canyon. Catherine a choisi de loger au Saguaro Hotel de Scottsdale, seul quartier cossu faisant partie de l’immense agglomération de Phoenix.

Suite aux renseignements récoltés, tant dans nos guides que sur les forums, son gigantisme, le manque de charme et l’éloignement des quelques points d’intérêts découragent plus d’une voyageur. Bref, la capitale de l’Arizona ne vaut guère le détour.                              

Pour la première fois, et comme si cette ville plus impersonnelle déteignait sur ses habitants, l’approche  des employés de l’hôtel fut plus rude et moins décontractée. A peine arrêtés devant l’entrée du Lobby, le « valet » (terme usité ici) ouvre la portière de Catherine, la pressant de sortir afin de se rendre au check-in pendant qu’avec son collègue ils s’occuperont de nos bagages et du véhicule. Etant affamés et n’ayant qu’un petit sac à sortir avec nos ustensiles de toilette, il me paraissait inutile d’aller garer la voiture pour la reprendre 5 minutes plus tard et faire porter, pour 10 dollars, des valises que nous n’ouvrirons quand même pas. Suite à mon refus de lui laisser les clés de la jeep, il me pria gentiment d’aller voir ailleurs si je n’y étais pas…De retour du fast-food le plus proche, nous avons tourné plusieurs minutes avant de nous rendre à l’évidence, nous ne trouverons pas de place de parking sans faire appel au valet…Ce n’est pas tant les 2 dollars à laisser au voiturier qui me dérangent mais surtout le fait de devoir faire appel à lui à chaque fois que je devrai me rendre à la voiture au cas où nous aurions besoin de quelque chose. D’autre part, tout semble organisé afin de rendre le pourboire incontournable car, au lieu de nous fournir un plan comme partout ailleurs, la seule réponse à la question de savoir où se trouve notre chambre sera : « voyez avec le groom ». Une fois dans la chambre, j’ai plongé sous la douche et me suis installé dans le lit avec mon Pc… Bingo, comme je le craignais j’ai oublié un petit détail important dans la voiture. Pas de chance, il s’agit de mon adaptateur US. Je n’aurai donc que 30 minutes d’autonomie  pour continuer le blog ce qui ne me permettra pas de poster mon article. N’ayant pas le courage de me rhabiller, de retourner au lobby et d’attendre que le voiturier me ramène ma voiture, je décidai de taper quelques lignes et d’en rester là pour aujourd’hui… à suivre…

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
France aux 4 coins du globe
  • Blog regroupant nos voyages afin de faire découvrir le monde et ses merveilles à notre petite puce. Celui-ci débute en Thaïlande après notre expérience Mexicaine et Sud Africaine que vous pouvez retrouver sur www.pan-faunus.blogspace.fr
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Newsletter
0 abonnés
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 15 334
France aux 4 coins du globe
Pages
Publicité