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France aux 4 coins du globe
1 novembre 2014

Death Valley

Death Valley

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Comme c’est souvent le cas lorsque nous visitons des villes, nous sommes heureux de les quitter pour retrouver les grands espaces plus sauvages. Bien sûr, il fallait voir« Vegas » mais un jour est largement suffisant et je ne traverserais pas l’Atlantique uniquement pour cela… C’est le cœur léger que nous laissons donc « Sin City » derrière nous et nous dirigeons vers « Death Valley ».  Par moment, le bitume fera place à de simples bandes de désert délimitées suite au passage d'un bull...

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Mieux connue chez nous sous le nom de « Vallée de la Mort », elle est située dans le désert de Mojave en Californie.  Son nom macabre  lui vient d’un pionnier rescapé  après une longue et périlleuse traversée en 1849.  Une fois sauvé, il se retourna vers le rift en s’écriant : « Good bye Death Valley ! ». 

D’autres eurent moins de chance et se perdirent … 

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Les températures moyennes sont supérieures à celles relevées dans le Sahara et dépassent les 46°C (mais, ici, on parlera de 115°Farenheit).  Le thermomètre indique souvent plus de 50°C et, en 1913, on y a même enregistré le record mondial sur terre, dans la petite ville de « Furnace Creek » : 56,7°C ! 

«  Badwater », vaste étendue de plaques de sel et de mares salées, est le point le plus bas des Etats-Unis, à 86 mètres en dessous du niveau de la mer.

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Juste avant de pénétrer dans le parc, nous nous arrêtons à une station-service pour prendre notre petit-déjeuner et, pour ma part, embarquer l’incontournable gobelet de café présent dans la plupart des véhicules.  En général, toutes les « gas stations » sont également des « Food shops ». 

Tout d’abord pour le café, vous trouverez de grands thermos, déca, moyen et fort.  Les forts n’ont rien à voir avec un café serré noir de chez nous mais s’apparente plus au jus de chaussette transparent de nos grands-mères.  Une fois votre gobelet rempli, small, moyen ou grand (les mêmes tailles que les gobelets de chez « Quick), vous faites votre choix parmi les différents laits à votre disposition, lait classique demi-écrémé, lait aux noisettes ou encore à la vanille.  Si vous n’aimez pas le café, vous pouvez prendre du chocolat chaud, du thé ou du toffee, un genre de caramel extrêmement sucré et consistant.

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Les sandwichs sont souvent constitués de petits pains mous sous cellophane et assez chers pour ce qu’il y a dedans.  Comptez au moins 5$ avec une mince tranche de dinde, poulet ou jambon, une de cheddar et une feuille de salade.  Pas terrible mais frais.

Par contre, vous avez à disposition des encas chauds Mexicains, tacos, burritos, chimichanga (tacos pimenté avec un mélange de bœuf et haricots dans une sauce tomatée…Voir le film « mon beau-père et moi »), corndog (saucisse entourée de pâte, le tout empalé sur un bâtonnet) …etc.  Il y a même des tacos breakfast avec œufs, jambon, saucisses et fromage.

Finalement, et au grand bonheur de France, il y a les « Hot Dogs »…  Attention pas les « chiens chauds » avec de la choucroute que vous retrouvez à la foire du midi ou à l’entrée des stades de foot, pardon de « soccer ».  Non, non, mais une saucisse grillée qui vous attend en se dorant sur un petit tapis tournant.  Comme pour les gobelets, vous en choisissez la taille en fonction de votre appétit, prenez un petit pain mou prédécoupé sous la machine et, souvent, le garnissez grâce à un mini « salad-bar » à disposition avant de l’arroser de sauces.  Pas à faire tous les jours car assez calorique mais très pratique sur la route pour se restaurer sur le pouce à très bon prix.  A plusieurs reprises nous prendrons notre petit-déjeuner de la sorte pour une douzaine de dollars c’est-à-dire environ neuf euros.

 

Rassasiés, nous nous remettons en route vers « Death Valley ».  Un petit voyant s’était allumé mais je n’y avais prêté aucune attention. Catherine me signale que, d’après le manuel de bord, il s’agit d’une perte d’équilibrage du véhicule et que si le problème persiste il faut se rendre dans le garage le plus proche…

Quelques miles plus loin, notre Jeep, habituellement silencieuse, fit entendre un bruyant « flop flop ».  Je me rangeai sagement sur le bas-côté et constatai que le pneu arrière gauche manquait cruellement de pression. 

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Je fis rapidement le tour du 4X4 pour m’assurer que c’était le seul à être déprimé afin que nous ne le soyons pas à notre tour, nous n’avions en effet à bord qu’un demi-litre d’eau et un fond de café… Il y a quelques jours, Catherine m’avait lu un passage du Routard expliquant que si l’on tombait en panne, le premier Américain croisant notre route s’arrêterait pour vous proposer de l’aide… Evidemment, on n’est pas sur le ring de Phoenix et les véhicules sont plutôt rares…  Qu’à cela ne tienne, à peine avais-je déchargé le premier sac du coffre pour accéder à ma roue de secours qu’un gros camion croisa notre route.  Il mit deux cents mètres à stopper son  semi avant de faire marche arrière. 

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Arrivé à notre hauteur, le chauffeur vînt nous demander si nous avions besoin d’aide et, constatant la crevaison, me dit de ne pas bouger le temps d’aller chercher ses gants… J’aurais pu m’en charger seul mais sait-on jamais s’il y avait la moindre complication son aide nous serait sûrement très précieuse et, en plus, le bonhomme semble tellement heureux de nous aider qu’il serait indécent de refuser.  J’ai donc taillé une petite bavette avec lui pendant les quelques minutes où il faisait tout le travail.  Pour la petite histoire, notre camionneur est Californien mais son boss est dans l’Arkansas (prononcez Arkansa pas comme dans Kansas où on doit prononcer le dernier « S », même notre sympathique chauffeur routier dit ne pas en savoir la vraie raison…).  

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Après une franche poignée de main, il nous renseignera la ville la plus proche mais il nous faudra faire un détour d’une centaine de kilomètres dans la Vallée de la Mort pour atteindre Pahrump…  Simple et brève mais encore une rencontre sympathique… 

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Notre GPS nous renseignera un « Tyre repair » perdu dans un dédale de rues bordées de bungalows.

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Nous avions déjà pu constater que les Américains vivant en-dehors des villes sont plutôt au ralenti et font montre de peu d’énervement.

Une fois encore, nous en aurons la démonstration.

Parmi tous ces bungalows, il y a un hangar affichant « Tires repair » (Les américains écrivent tire et non tyre…). 

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Je gare mon véhicule à trois pattes devant et rentre dans un pseudo bureau où une immense dame d’une trentaine d’années, dégoulinante de sueur, tape mollement sur son clavier.  J’ai retenu la leçon de la bienséance US et à peine ai-je franchi la porte que je lance : « Good morning, how are you ? ».  Etrangement, pas de réponse mais elle continue à bouger et agiter doucement ses doigts au-dessus de son clavier, j’en déduis donc qu’elle vit toujours… peut-être est-elle sourde…  Je décide donc de ne pas insister, elle finira bien par m’apercevoir…  Après deux grosses minutes, elle relève la tête encore plus doucement que ses autres gestes et me lance : « Do you want to see mum ? »  Heuuu ai-je bien compris ?  M’en fiche moi de voir sa maman…  Je rétorque simplement que j’ai eu une crevaison et que j’aimerais juste que l’on répare.  A cela elle me dit : « Ok, so you want to see mum » Bon, je ne prendrai aucun risque de la fâcher et si elle veut que je voie sa maman pour réparer, moi je n’y vois aucun inconvénient.  Ensuite, elle se retourne et crie à travers la pièce : « Muuuuuuuummmm ! ».  Et là, un dame encore plus immense sort de l’ombre et avance vers moi comme un sumo en mettant tout son poids sur une jambe et puis sur l’autre  et me dit de rentrer mon véhicule dans le garage.  Je m’exécutai sur le champ.  Une fois la Jeep en place, je remarquai un petit gros, qui me fit penser à « George » l’ours brun de Tex Avery et un grand mince, très mince, très, très mince assis à l’autre bout qui ne bougeait pas du tout. 

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George bougeait, certes très lentement mais il bougeait et il parlait même tout aussi lentement.  L’autre n’esquissait aucun geste et aucun mot ne sortait de sa bouche.  Sans exagérer, George s’adressa à moi après certainement plus de cinq minutes que j’avais mis à profit pour vider mon coffre afin d’atteindre ma roue.  Il me dit juste : « flat tire ? ».  Ce à quoi je répondis tout aussi brièvement et en faisant ma plus grosse voix en imitant John Wayne pour être dans le ton : « Yes it is » .  Hé cool, je m’adapte vite non ?  C’est à ce moment précis que le grand mince me prouva qu’il était toujours bien vivant car il prit la tasse de café devant lui, bu une gorgée et tourna la tête vers moi : « Death Valley ? »  Pfff, je sais qu’il fait chaud et qu’il faut se ménager mais ici, inutile de faire des phrases, on va droit au but sans se fatiguer…  Pendant qu’il s’occupait de mon pneu, l’ours m’expliqua que les températures dépassaient souvent les 50°C et me demanda d’où nous venions et où nous allions.  Le grand mince ne bougera plus du tout jusqu’à notre départ, peut-être n’était-ce finalement qu’un automate aux batteries plates…  Catherine et France n’ont pas quitté la voiture durant tout ce temps.  En route, lorsque le paysage a moins d’intérêt, nous rédigeons ensemble des passages du blog et France les tape.  Nous avons donc profité de cet arrêt forcé et du peu de conversation de nos nouveaux amis pour avancer sur l’article en cours. 

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La réparation ne coûtera que 15$ auxquels s’ajouteront les 5$ de tip à George. 

Laissant Pahrump dans notre dos, nous passons dans un hameau fantôme où Catherine nous signalera néanmoins une curiosité locale ; l’« Amargosa Opera House » ouvert par une danseuse new-yorkaise tombée en panne dans la région (tiens, tiens… encore une…).

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Sous le charme de la région, elle décida de s’y établir et d’y ouvrir son propre petit opéra.  Elle y fit des représentations chaque week-end durant 45 ans, avant de donner son dernier spectacle en 2012 à l’âge de 88 ans... (le désert ça conserve !)

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Surplombant « Badwater », le promontoire de« Dante’s View » nous permet d’appréhender la vaste  étendue de sel perdue en plein désert enclavée entre les monts de la Sierra Nevada et les « Panamint Mountains ».

Vue à 360°, cette période de l'année est exceptionnelle car il y fait invariablement bon et aucun endroit n'est noir de monde...

https://www.facebook.com/video.php?v=10205037933737537&set=vb.1518488125&type=2&theater

C’est dans ce paysage lunaire que de nombreux films ont été tournés dont certaines scènes de Spartacus et Star Wars…

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C’est au « Stovepipe Wells Village », premier hôtel construit dans la « Vallée de la Mort » que nous passerons la nuit.  Son nom rappelle qu’à cet endroit, un pionnier a planté un tuyau de poêle pour indiquer l’emplacement d’une source d’eau potable aux suivants.

 

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De prompt matin le lendemain, nous poursuivrons notre découverte du parc.  Sur les indications du GPS, nous nous engageons sur une charmante « scenic route ».

Après avoir sinué, gravi puis descendu nombre de collines, nous nous retrouvons face à une bifurcation.  A gauche : « Road ends 9 miles »  A droite : « Road closed »

Heureusement, un ranger passait justement par-là et nous a gentiment renseignés sur l’état de la route.

Rencontre avec un ranger bégayant :

https://www.facebook.com/video.php?v=10205038013499531&set=vb.1518488125&type=2&theater&notif_t=video_processed

Le chemin est praticable, « à nos risques et périls » car, à certains endroits, une seule voiture peut y circuler, slalomant entre les éboulis et autres pierres apportées par de récentes intempéries (et oui, il arrive de pleuvoir dans le coin !)

Pas le choix, nous nous sommes trop avancés que pour faire demi-tour.  Autre petit hic, la jauge d’essence qui commence à faiblir…et toujours pas plus d’eau dans la voiture…ni gsm d’ailleurs…

C‘est encore loin la civilisation ?

Coup de pot, nous recroisons un groupe de rangers (il n’y a que nous et des rangers pour emprunter cette route « touristique » du parc…) qui nous indiqueront que la prochaine ville est à 21 miles de là… Ouf, notre autonomie est de 96 miles, nous sommes sauvés !

(pour autant que l’on ne se trompe pas de direction car tout se ressemble ici… Et dire que Catherine ne comprenait pas comment ces « 49ers » avaient pu errer et se perdre au lieu de traverser « bêtement » dans le sens de la largeur…)

 

Mais avant cela, France et moi avons failli commettre l’irréparable…sans témoin… :

 

https://www.facebook.com/video.php?v=10205038264105796&set=vb.1518488125&type=2&theater&notif_t=video_processed

 

 Lorsque nous apercevrons une stèle commémorant le village de mineurs de « Ballarat », notre curiosité nous poussera à faire un petit crochet par le village fantôme…

Au diable les petits soucis d’essence, on ne va pas rater ça quand même… ! 

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Etabli en 1897, Ballarat est un camp de mineurs travaillant dans les collines avoisinantes à la recherche d’or et d’argent.

Le village s’est développé jusqu’en 1917 lorsque les gisements ont commencé à se tarir.

A son apogée, on comptait une école, une prison, une morgue, une poste, un dépôt de la « Wells Fargo* », 3 hôtels et 7 saloons.

* Légende de l'Ouest américain, la Wells Fargo est le premier réseau d'agences bancaires créé afin d'acheminer le plus rapidement et le plus sûrement les devises et quantités d'or et d'argent extraites des mines. Elles devront être de véritables banques, difficiles à attaquer et dotées de coffres-forts - les fameuses « Treasure Box » vertes de la Wells Fargo. Les messagers express à cheval devront être doublés, pour le transport des biens, par des diligences accompagnées de gardes armés, avec des coffres soudés au plancher ! Une activité à haut risque, effectuée jusque-là par les mineurs eux-mêmes. Beaucoup y ont perdu la vie, victimes d'attaques de bandits de grands chemins...

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Lucky Luke Wells Fargo

 

A l’instar des Américains, très comédiens dans l’âme et assez expansifs, nous avons décidé de nous lâcher plus souvent pour nos photos souvenirs…  Au diable les clichés posés et figés et vive la dérision et les petites mises en scène.  A plusieurs reprises, je ferai prendre la pose à France ou ferai moi-même le clown que nous soyons seuls ou pas (Vous l'avez certainement constaté à la vue de prises précédentes...). Catherine, habituellement plus timide, se prêtera même de temps en temps au jeu.  Je ne compte plus le nombre de fois où France me dira : « Allez papa vite on va nous prendre pour des fous » ou « Ha non ça je ne fais pas » ou encore « Papaaaaa les gens te regardent ».  Au final nous avons énormément ri et pris beaucoup de plaisir.  Dans le village fantôme de "Ballarat", nous nous amuserons avec une vielle auto, l'ancienne prison/morgue voire motel si libre de tout occupant ou encore une camionnette à l’abandon.  Nos seules retenues ne seront que précautions pour ne pas déranger un crotale en pleine sieste…

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Bon, c’est bien joli de rire, mais il faut penser à se remettre en route…

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Nous sommes enfin en vue de Trona, la ville où on est censé trouver du fuel et de quoi se restaurer (il est près de midi et nous ne nous sommes encore rien mis sous la dent…).

Pôle ouvrier par excellence Trona n’a absolument rien d’enchanteur, il s’agit du paradis du borax; nouveau minerai en vogue dans la région.  Ce dernier s’avère très rentable tant il entre massivement dans les composants électroniques, batteries, liquides de transmission des véhicules, etc… Il sert même à fabriquer les fameuses tuiles permettant à la navette spatiale de rentrer sur terre sans échauffement… 

L’agence nous ayant certifié qu’il nous serait impossible de rentrer dans Yosemite via « Tioga Pass » à cette période de l’année, un détour par Bakersfield pour y passer la nuit s’imposait.

Nous « manquons » donc Lone Pine (où ont été tournés de nombreux westerns), Mammoth Lakes (réputée pour ses stations de ski huppées) et la traversée d’est en ouest du parc national…

Cependant, la route vers Bakersfield nous offrira, comme toujours, de belles vues en pleine nature.

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Sur la route...:

https://www.facebook.com/video.php?v=10205038351147972&set=vb.1518488125&type=2&theater

Nous apprendrons plus tard que la « Pass » n’était pas du tout fermée… Comme quoi il faut toujours se méfier des infos reçues... Une fois de plus, ce détail nous confirmera de ne rien laisser aux autres dans le choix de nos routes.  Bakersfield n’a rien de particulier, mis à part que la ville est le fief de la musique country.  Etant accompagnés de France, l’accès aux « saloons » le soir nous est interdit.  Nous ne saurons donc pas apprécier cette ambiance qui doit être mémorable…

Nous nous rabattrons sur un petit resto italien « Romano’s » que nous ne regretterons pas !

Un serveur tout sourire nous accueille, Gabriel sera d’ailleurs toute la soirée aux petits soins pour nous jusqu’au moment où, tombant certainement d’inanition ou trop alléché par les magnifiques plats dont il nous gratifiait, il nous annonça qu’il terminait son service pour aller manger à son tour.

D’inoubliables  « Lobster ravioli  chardonnay crème» pour moi (objectivement je n’ai jamais vu autant de morceaux de pinces de homard dans un ravioli !), un délicieux « Butternut Asiago Tortellaci »  (ravioli aux 4 fromages, sauce truffes, crème à la courge, prosciutto et parmesan) pour Catherine. (Désolé, l'appareil photot étant resté à l'hôtel, j'ai pêché une photo très floue sur le net mais c'est tiré du resto en question...)

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France, plus traditionnelle comme à son habitude, optera pour des linguini Alfredo. Hummmm….. !

Bien que l'hôtel soit très confortable, nous nous lèverons de bonne heure pour prendre la route en direction du "Yosemite Park" où nous espérons, une fois encore, être éblouis par le paysage et rencontrer le "big two"... Assurément, nous n'aurons aucun mal à croiser la route du premier des deux grands car il règne sur les lieux du haut de ces 50 à 85 mètres, parfois depuis plus de 2500 ans.  C’est dire depuis combien de temps on connait leurs emplacements….  Petite cocasserie, son nom lui vient d’un chef indien « Sequoyah le Cherokee » et, c’est en « Jeep Cherokee » que nous irons à sa rencontre…

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Il partage la vedette avec un autre géant, nettement plus discret par contre, l’ours.  Des milliers de visiteurs espèrent croiser sa route mais peu ont cette chance… à suivre.

 

 

 

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